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« MALGRE TOUT », LES ARDENNES, C’ÉTAIT BIEN !!

Ballade en Ardennes les 10,11,12 juillet 2004


LE TEXTE EST DE MARC RENAULT

lundi 4 février 2008, par Guy Defontaine


« MALGRE TOUT », les Ardennes, c’était bien !!

Samedi 10 Juillet : « où ça roule, déroule, roulotte, et...belote »

Vers 7 h 30, deux phrases revenaient dans notre petit groupe de quinze cyclos, en partance pour les Ardennes : « Un an déjà ! Tu te rends compte,, ça fait un an qu’on était ensemble, partis pour le tour de la Somme ! Comme le temps passe vite ! » Et puis : « Bon, ça fait toujours dix bornes de bouclées sans pluie ! Pourvu que ça dure ! »

Comme d’habitude, tout avait démarré la veille au soir, vers 19 heures, au local. Comme d’habitude, tout le monde était à l’heure et, comme d’habitude, le Scénic se retrouvait chargé des bagages et la remorque pleine des équipements de premier secours !!! Comme d’habitude aussi, il ne restait plus qu’à attendre le lendemain, pour entamer notre périple. Contrairement à l’habitude, c’est avant 7 heures que toute la troupe se retrouvait à Acheville, autour du véhicule. Les sacs à pique-nique étaient chargés, sous la surveillance et les encouragements sonores et effrénés de Pitou, le chien de la maison ! C’est donc vers 7 h 10 que nous donnâmes les premiers coups de pédale (en fait, j’étais le seul à donner les premiers coups, puisque les autres étaient venus en vélo et avaient déjà ouvert le compteur). Direction Rouvroy, pour une photo de groupe devant la mairie, puis, en route !

De kilomètre en kilomètre, d’heure en heure, on ne voit toujours pas la pluie arriver ! Personne ne s’en plaint. A l’abbaye de Vaucelles, le groupe pose pour un photographe étranger au groupe et nous loupe la photo ! A peine le cliché pris, hop ! Tout le monde en selle... Sauf Guy qui range son outil de travail ! Bien sûr, aussitôt rentré dans les roues, c’est avec virulence que notre camarade nous fait savoir qu’il est un peu fâché qu’on ne l’aie pas attendu ! Du coup, il file en tête du peloton, où il demeurera de longs kilomètres, le temps de digérer ! Cette escapade lui coûtera cher, en fin de parcours ! Annie et Nadine, pendant ce temps, s’étaient mises en route et nous avaient dépassés. La première pause se fait donc à Montbrehain, après 65 km. C’est là que Ginette et Jean Claude, nos amis du club d’Inchy-en-Artois, se joignent à nous. Après un ravitaillement bienvenu, c’est reparti pour la suite. Comme l’étape s’annonce longue, nous décidons de dépasser Guise, le lieu initialement retenu pour le pique-nique. Néanmoins, nous nous arrêterons un instant, pour immortaliser notre passage au pied des fortifications de Vauban. (cette fois, on n’oubliera pas Guy !) Peu de choses à dire jusqu’à Autreppes, où les « filles » nous attendent pour le repas du midi. La pause est la bienvenue, d’autant qu’il n’a toujours pas plu et que nous sortons, en guise d’apéritif, le tonnelet de « Jeanlain », offert par l’épouse de Sylvain. Quel bonheur de déguster une (2 ??) bière(s), bien fraîche(s) !! Dès le remise en route, on se rend compte que notre vétéran a du mal à redémarrer. On s’est mis d’accord, avec Annie et Nadine pour s’arrêter à mi-chemin du terme de l’étape, soit à Eteignières (km 161) MAIS....sur le parcours prévisionnel, c’est à Signy-le-Petit (km 153) que l’arrêt était prévu ! Du coup, notre vénérable compagnon se montrera austère, maugréant souvent, rouscaillant parfois, traînant à l’arrière du peloton ! Passé le ravitaillement, cela va un peu mieux...mais, c’est le moment, où, abordant les Ardennes, le parcours se met à présenter des dénivellations inconnues jusqu’alors ! Du coup, à Bourg Fidèle, alors que nous sommes temporairement stoppés par les effets conjugués d’un course cycliste et d’une crevaison de ...... Guy, la fin de parcours devient difficile pour la plupart des copains et copines. (nous sommes au kilomètres 180 !) L’ultime partie de cette première étape s’avère très exigeante, mais, vers 17 heures, tout le monde se retrouve à Tournavaux, en relativement bon état ! Comme à chaque fois, le temps de ranger les vélos et, pour quelques uns, de mettre un peu d’ordre dans la voiture et la remorque, quelques cyclos baguenaudent sous la douche ou dans un bain, ce qui permet aux autres, un peu plus tard, de se doucher, tranquillement, à l’eau froide, leurs camarades ayant épuisé les ressources du ballon ! Merci les copains !! Mais bon, vers 18 h 30, chacun se retrouve avec les autres, au bord de la Semoy, sous un joli petit soleil ! (Il n’a pas plu de la journée, pourvu que ça dure !!) On apprend, avec stupeur, que l’on n’a pas, théoriquement, le droit de prendre l’apéro qu’on a amené, pour cause de concurrence déloyale avec l’Auberge où nous sommes hébergés ! Alain notre Président, après négociation, parvient à obtenir que Jean Jacques puisse nous servir son excellent breuvage. Guy, profite alors de ce moment de détente pour nous lire un texte bien émouvant où l’on apprend que peut être, un jour, nous pourrons lui demander : « Alors, ça roulotte ? » Vient ensuite le repas : couscous maison, diversement apprécié, mais unanimement considéré comme un appoint indispensable aux efforts consentis dans la journée et à fournir le lendemain. On aurait pu penser que la nuit serait longue et paisible, si l’on n’avait eu à déplorer l’écrasante défaite, à la belote, de Gégé et Valéry, battus, à la loyale, par l’équipe des voisins enseignants, Claude et Jean Jacques !!

Dimanche 11 Juillet : « où ça explose ! »

Aujourd’hui, l’étape est prévue plutôt courte, vu le dénivelé ! Avant même de se lever, on sait que ça ne sera pas qu’une partie de plaisir, puisque les gouttes frappent les velux depuis l’aube ! Avant toutes choses, on sort les vélos, et certains vérifient l’état général du vélo. Guy, encore lui, doit vérifier la chambre à air (celle de la réparation de la veille) dégonflée en cours de nuit. Valéry prend les choses en main et transforme la chambre à air en grosse saucisse afin de vérifier la déficience. La tentative de gonflage s’avère furieusement efficace, puisque ladite chambre explose bruyamment au nez des autres réparateurs ! A refaire donc. Après un petit déjeuner solide, la troupe s’élance (nous sommes 17 en vélo) Aujourd’hui, c’est la Belgique qui est au programme, avec ses bosses, ses petites routes et son absence de réseau téléphonique ! Ce matin, avec les filles, nous avons prévu de manger à Houdremont. Quoiqu’il arrive, elles nous attendront dans cette localité. Sur le papier, c’est simple ! Mais... avant d’y arriver... ! Il nous faut rejoindre Monthermé, puis Revin. Avant Monthermé, un premier arrêt s’impose, le temps de nous mettre à l’abri d’une grosse averse, et pour enfiler les vêtements de pluie (la température est de 12° !). La voiture est dirigée sur la droite et nous, sur les conseils de ...peut-être Gérard, nous partons à gauche vers Château Regnault : il est préférable de retourner sur nos pas ! Jusqu’à Revin, le terrain est accidenté, puis, on attaque le fameux « Malgré Tout » ! C’est le moment de l’attaque de la bosse que choisit le dérailleur de Christian pour s’enrayer et projeter notre copain par terre ! Ensuite, sur les 5 kilomètres de ce mont redoutable, chacune et chacun fera ce qu’elle ou il pourra. Un court arrêt au « Calvaire des Manises » situé peu après. Le parcours qui suivra sera, certes moins difficile, mais bien exigeant ! Tout le long du chemin, on aura le temps de prendre conscience que, si la technique a ses failles, elle nous est devenue indispensable ! En effet, il nous sera impossible de joindre nos accompagnatrices au téléphone ; du coup, ne les voyant pas, on se demande bien où nous allons les retrouver ! Après bien des tergiversations, bien des hésitations, un groupe finit par rejoindre Annie et Nadine, à l’endroit convenu. Mais, entre temps, notre guide Serge, flanqué de Guy le solidaire, sont partis en quête des dames et...se sont perdus !...grâce à la complaisance du couple Ginette et Jean-Claude. Ginette restée en éclaireuse à Louette-St Pierre (sous une bonne averse) devait signifier le chemin pris par Serge et Guy tandis que Jean-Claude faisait prendre un chemin de dérivation pour rejoindre Houdremont ! Devinez l’angoisse de Serge et Guy qui ont sillonné les routes locales notamment vers Louette-St Denis pour retrouver le groupe ! Enfin, il faut souligner que l’arrêt a eu lieu 2 km après Houdremont. Il faudra que nous allions les récupérer en voiture pour que nous puissions, enfin réunis, manger tranquillement (vers 14 h 00 !) A l’arrivée de nos camarades retrouvés, la chorale improvisée entonne : « A Louette, gentille alouette ! », Louette-St Pierre étant le petit village où Serge et Guy furent retrouvés ! Bière belge, omelette et bonne ambiance constituent le menu de ce dimanche midi. Après manger, le temps étant à l’humide, la cohésion du groupe se fissure quelque peu et nous sommes six à décider de rentrer au plus court. A Vresse, au lieu de bifurquer vers Alle, nous préférons prendre la direction de la France et de Monthermé. A Bohan, cependant, nous arrivons juste à temps pour nous abriter d’une averse d’orage très « généreuse » Ensuite, après quelques « toboggans », nous arrivons à Tournavaux , sous le soleil. Pendant ce temps, nos onze camarades font le détour par Rochehaut, d’où le panorama est grandiose. A cause de la météo, le détour vers Bouillon ne sera pas possible : dommage pour Serge qui s’était donné de la peine pour nous concocter le parcours, mais a néanmoins pu laissé un souvenir à l’endroit du point de vue grâce à une collecte de papier. Dès le retour du premier groupe, nettoyage des vélos et graissage des chaînes sont indispensables. Inexplicablement, alors qu’il huile sa chaîne, Philippe voit (entend, plutôt !) sa chambre arrière qui explose, alors qu’il n’a rien touché ! Dix kilomètres plus tôt, nous étions en pleine descente !! La journée, commencée par un éclatement, se termine par une explosion ! Lorsque le second groupe arrive, avec 25 km de plus au compteur, nous sommes déjà douchés (à l’eau chaude, cette fois !) et, un moment plus tard, nous nous déplaçons vers l’église (sous le soleil revenu !) pour prendre l’apéro sur la place, toujours en bord de Semoy. A l’auberge, pour ne fâcher personne, nous reprendrons un apéritif, puis le repas sera bien accueilli : quiche, côtes de porc, purée maison, fromage, glaces ! Le patron, à la fin du repas, insiste pour nous offrir un alcool de pomme « façon région » Comme on est poli, on accepte ! Le lendemain, certains d’entre nous, (dont des couche-tard, joueurs récidivistes à la belote), en ressentirons une certaine lourdeur céphalée ! De la nuit, rien à dire, sauf une nouvelle déroute « belotesque » de Valéry et Gégé !

Lundi 12 Juillet : « où ça roule pour l’Ancien » !

Ce matin, dès le départ, s’il ne pleut pas, il ne fait vraiment pas chaud ! (Annie nous annoncera 10° au thermomètre de la voiture !) Mais, bon, comme ça monte presque tout de suite, dès le 7ème km et longtemps.. On se réchauffe ! Ca « roulotte » pour tout le monde, malgré certaines lourdeurs (céphalées, déjà évoquées !), mais aussi inflammatoires cutanées à des endroits hyper sensibles pour les cyclos ! Bref, bizarrement, les temps de « danseuse » semblent plus fréquents qu’à l’ordinaire ! A Rocroi, premier arrêt, les 12° affichés au thermomètre de la voiture ne suffisent pas à nous réchauffer, mais...pour l’instant...il ne pleut pas, c’est déjà beaucoup ! Il faut attendre la pause suivante à Chimay, pour que quelques uns d’entre nous se mettent à la bière ! (normal ici !) A partir de là, la route est moins accidentée, et nous arrivons peu avant Sains du Nord, à Pont-de-Sains au resto. « Le Talleyrand » avec un peu d’avance sur l’horaire. Encore une fois, Serge a fait très fort : un repas de cette qualité, au prix qui nous est demandé, le tout servi avec gentillesse et attention, ça tient vraiment de la performance ! Comment fait ce garçon, et combien de temps passe-t-il à chercher ? En tous cas, dès maintenant, chapeau l’artiste et merci à Serge Macq ! Au cours du repas, nous décidons d’éviter la nationale Avesnes - Maroilles - Landrecies. Bonne décision : la route est étroite, verdoyante, vallonnée, et on semble bien contourner le gros nuage menaçant ! Las, hélas ! les panneaux indicateurs sont aussi rares que la canicule et, sans carte, on se perd un peu. Après des hésitations, c’est le guidage téléphonique d’Annie (qui a bien cherché aussi) qui nous ramène sur...la nationale Maroilles - Landrecies. Malgré tout, (on n’y échappe pas !) la bonne humeur est là (Fifi râle bien un peu parce qu’on a perdu une demi-heure et qu’il bosse demain, LUI !) et on décide de faire une dernière pause à Iwuy. Jusque là, rien à signaler, sinon que deux « incidents de tuyauteries » nous ont permis de lancer une jolie poursuite ! Ca roule plutôt bien, puisqu’à l’avant, on se relaye pour assurer un rythme correct. A Iwuy, donc, après une dernière petite collation, la troupe reprend la route, plutôt silencieuse. Voyez-vous, ça sent la fin, et, comme toujours, un air de nostalgie s’installe ! Du coup, on arrive à la pancarte Rouvroy, pour l’ultime photo, sans vraiment se rendre compte de ce qu’on a fait ! Il n’y a plus qu’à retourner à Acheville, récupérer les bagages et se dire au revoir. A mercredi pour une prochaine sortie et... quand vous voudrez !!

C’est fini, encore un coup !

Bon, on a eu un peu d’eau, mais, qui s’en souvient ? De quoi se souvient-on, ce soir ?

ü De la formidable organisation de ces trois jours, sans aucun doute, et avant toute chose ! Bien sûr, chacun, prend conscience de l’énorme travail fourni par l’ami Serge Macq ! Quel talent ! Quelle obstination et quelle réussite dans son affaire ! Pour un peu, on serait jaloux ! ü De l’ambiance de ce groupe, décidément et définitivement un super groupe, dans lequel on peut partager les bons et les mauvais moments. Un groupe où, suivant les moments, chacun accepte les excès, la mauvaise humeur, les comportements parfois « limite » des autres, en les ramenant toujours à leur juste valeur, celle de l’échelle humaine. Un groupe enfin, et simplement, où les différences de chacun s’accordent pour s’assembler et former un tout harmonieux, voire homogène. Partout, toujours, c’est l’intérêt commun qui finit par ressortir. ü Des kilomètres accomplis en trois jours. 512 pour moi ! 525 pour d’autres, sûrement près de 550 pour Guy, le pédaleur le plus éloigné. Le tout, réalisé à près de 23 km :h de moyenne.

C’est sûr, au regard des performances des pros, ça n’est pas terrible ! Mais nous, on n’a qu’une seule idée en tête : L’année prochaine, c’est quoi, les dates ? Et... C’est où qu’on va, Serge ?

Les ardennes

Dimanche soir, à l’heure de l’apéro, notre vénéré Président, El présidente..., prononçât fort opportunément quelques mots pour nous inviter à la prudence et au calme, sachant que la fatigue accumulée est parfois propice aux dérapages... La mise en garde de notre président, approuvée et saluée par tous dans le plus complet brouhaha, n’était pas aussi inutile que l’on pouvait le penser.

Le lundi, grosse frayeur pour Valéry... La descente était belle. Valéry Platel décidait de se lancer « à fond les manettes », entraînant dans son sillage Claude Ledaine, position aérodynamique et tout ! Les compteurs s’affolent ! A l’entrée du premier virage un peu prononcé, Valéry, obligé de ralentir la machine, freine et provoque aussitôt un « guidonnage « frénétique et inquiétant d’autant plus que le revêtement n’était pas vraiment « clean » ! Heureusement, s’offre une échappatoire, en l’occurrence une petite route qui fort opportunément permit à Valéry de faire un tout droit sans dommages et de s’arrêter un petit kilomètre plus loin. Saluons le sang froid de notre ami Valéry, grand amateur des retransmissions de grands prix de F1 sur TF1, qui maîtrisa parfaitement la situation. La cause de cet incident ? Un pneu avant un peu fatigué et plus précisément un décollage de la bande de roulement sur quelques centimètres. On savait désormais pourquoi le vélo de Valéry tressautait depuis le départ...

Un diaporama existe sur cette sortie de trois journées.

 

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